Par le Dr Laurence PLUMEY, médecin nutritionniste, fondatrice de l’Ecole de Nutrition et de Napso-Thérapie (EPM Nutrition). Praticien Hospitalier. Auteur de nombreux ouvrages dont « Le Grand Livre de l’Alimentation » aux Editions Eyrolles.

L’automne est là, les premiers froids aussi et leur cortège de virus saisonniers tels que ceux de la Grippe et des gastro entérites arrivent, qui vont s’ajouter à celui de la Covid-19. Bien évidemment, les gestes barrière que nous devons appliquer nous permettent de nous en protéger au mieux (port du masque, distanciation d’au moins 1 mètre voire idéalement de 2 mètres, lavage des mains 1000 fois par jour, aération permanente des pièces) mais il est bien évident qu’il faut soigner également nos ressources
internes, en l’occurrence nos défenses immunitaires.

Celles-ci reposent en grande partie sur un acquis génétiquement constitué mais également sur la qualité de notre santé et de nos comportements. En terme de santé, certaines maladies fragilisent nos défenses comme le diabète, l’insuffisance rénale, les leucémies et les cancers sous traitement
chimiothérapique. En terme d’alimentation, les carences, les régimes restrictifs et les modes alimentaires très sélectives – dépriment aussi nos défenses immunitaires.

Mais avant tout, voyons comment fonctionne le système immunitaire et comprenons comment nos aliments et comportements peuvent impacter le fonctionnement de cette belle mécanique bien huilée.

Le système immunitaire : comment il fonctionne ….

De façon très schématique, nous sommes défendus par une armée qui fait intervenir plusieurs types de soldats. En première ligne se trouvent les macrophages. Ce sont des gros globules blancs qui vont repérer les intrus et les détruire en les avalant (on parle alors de phagocytose). Ils déclenchent, par la même occasion, une réaction inflammatoire visant à éliminer les déchets de cette bataille. C’est d’ailleurs durant ce premier acte défensif que sont produites les fameuses cytokines destinées à détruire les intrus mais qui nous agressent également (l’orage inflammatoire tant redouté de la Covid -19 et ses répercussions pulmonaires).
Viennent ensuite les cellules à mémoire qui vont mémoriser l’identité des agresseurs et se préparer à les accueillir encore plus rapidement s’ils venaient à revenir ; ces cellules à mémoire sont des lymphocytes (également de la famille des globules blancs). Il en existe deux sortes : les lymphocytes B qui fabriquent des anticorps – et les lymphocytes T qui détruisent les virus et bactéries en les avalant, mais de façon sélective.
Tout cela existe de façon innée en nous, et ce qui est remarquable c’est que notre système immunitaire reconnait et respecte les bonnes bactéries amies qui vivent en nous (notre microbiote intestinal, par exemple) – mais il sait aussi très bien distinguer ce qui vient de l’extérieur et ce qui nous menace.
Pour aider nos défenses immunitaires, nous devons donc agir en développant la vitalité de ces cellules immunitaires, en permanence et au coeur du combat quand il fait rage.

Cueillette d'agrumes dans la région de Valencia (Espagne)

Pour cela, faisons un focus sur trois éléments particulièrement importants : la vitamine C – certains anti-oxydants – et la vitamine D. Notons bien que le propos n’est pas d’espérer d’échapper au virus (pour cela, il n’y a rien de mieux que le respect des gestes barrière), mais bien plutôt d’espérer en guérir au plus vite.

Dr Laurence Plumey, propos recueillis par l’UNIJUS.

LSDH : engagée pour garantir à ses producteurs de vivre décemment de leur métier

Pour la deuxième année consécutive, LSDH (Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel) est reconnue comme l’une des laiteries qui rémunère le mieux ses producteurs ; selon l’observatoire indépendant « l’éleveur laitier ».
Engagée aux côtés de ses producteurs, LSDH s’emploie depuis plus de dix ans, à créer les conditions de plus de transparence et de cohérence par les différents projets menés avec eux comme le lait Bleu-Blanc-Cœur (riche en oméga 3), le lait Bio, le lait équitable, la garantie tracée du bien-être animal etc., pour permettre aux éleveurs de vivre décemment de leur métier.
Une juste rémunération mensuelle, sur la base d’un calcul simple et en toute transparence chez LSDH

Avec L’Association des Producteurs de Lait du Bassin Centre (APLBC) et certains distributeurs, LSDH a mis en place des contrats tripartites pour garantir et valoriser des pratiques durables, transparentes avec un prix du lait juste, fixé avec les éleveurs et qui leur permet d’envisager un avenir plus durable.
Dans le cadre de ses démarches équitables, LSDH a fait le choix de rémunérer ses producteurs tous les mois (pas de régularisation en fin d’année) : chaque centime récupéré pour l’équitabilité est reversé au producteur dès le mois suivant.

Première entreprise laitière française à faire attester et reconnaître son lait « équitable » à travers une démarche de commerce équitable Nord/Nord

LSDH va au-delà, première entreprise laitière française à faire attester et reconnaître son lait « équitable » à travers une démarche de commerce équitable Nord/Nord
Face à la multiplication des laits dits « responsables », LSDH s’est engagée dans une démarche de contrôle auprès d’un organisme indépendant (Bureau Veritas) qui s’appuie sur le commerce équitable Nord-Nord. Il est encadré par un décret auquel LSDH s’engage à répondre : un prix payé au producteur calculé sur la base des coûts de production. Ce positionnement prix a été défini grâce aux coûts de production étudiés par l’IDELE (Institut de l’élevage) et négociés avec l’organisation de producteurs APLBC. Il a par ailleurs été validé par les consommateurs « C’est Qui Le Patron ?! » lors de l’enquête auprès de 8000 internautes.

Pour un engagement vers une transition agro-écologique.

100% des exploitations adhérentes au cahier des charges équitable

Chez LSDH, 100% des exploitations adhérentes au cahier des charges équitable entrent dans une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les OGM sont interdits pour l’alimentation des vaches laitières. Une démarche de progrès est entamée pour une alimentation locale et la plus autonome possible.
Les consommateurs demandent aujourd’hui des produits plus durables, LSDH a mis en place des plans d’action ambitieux. C’est grâce à la collaboration de confiance, à la reconnaissance et à la juste rémunération que LSDH peut compter sur ses producteurs dans les différentes démarches. Un engagement mutuel qui les aide à se projeter.